Prochainement :
- Dictée au CMA St. Barnabé (13 Novembre 2025 00:00)
- Championnat d'Orthographe (15 Novembre 2025 14:00)
- Conférence : " Guillaume Apollinaire " (18 Novembre 2025 14:00)
- Atelier théâtre (21 Novembre 2025 14:00)

*** CALENDALE 2022 ***
L'assistance - Le salut des artistes - Notre traiteur
Toutes les photos de la soirée (70)
Samedi 17 décembre L'Apostrophe a présenté sa traditionnelle "Soirée Calendale" au CMA de la Valbarelle.
Fidèle à sa vocation la "troupe de l'Atelier" a proposé différents textes poétiques relatifs à la nativité, toujours appréciés de ses adhérents.
Vous trouverez ci-dessous l'enregistrement audio de la soirée.
Merci à notre traiteur attitré, à Nouche pour son organisation, à Marie-Pierre pour ses photos, à Alain pour sa technique.
Merci à tous les amoureux de "belles lettres" qui nous supportent depuis des années, ils étaient cinquante deux !
Les artistes de l'atelier théatre
Jacqueline - Christiane - Albert - Eliane - Viviane
Hélène - Malou - Lili - Dany - Jean-Luc
Gaby et Annie qui avaient des empêchements majeurs, ont été remplacées.
L'enregistrement audio de la soirée
Déroulé du spectacle
Présentation de la soirée, Jacqueline Ghio-Gervais
1 Voici Noël, P. Gamarra , Hélène
2 NOEL, R.G. Cadou, Lili
3 Le matin des étrennes, Rimbaud , Albert
JEANLUC Maxime « Un optimiste c’est quelqu’un qui commence un régime à Noël ».
4 Les treize desserts, Christiane
5 Vin chaud, P. Delerm , Jacqueline
ALBERT Maxime « Depuis cinq semaines le vieux type à la barbe blanche et robe rouge a envahi les murs, jovial et prometteur. Il a pourtant la tête d’un gars qui a forcé toute sa vie sur le pinard… Non ? »
6 Les santons et l’âne, Malou
7 Citation anonyme , Dany
8 La première secrétaire du Père Noël , Christiane
Lili Maxime « Il prit le mot dans sa poche et le cadeau dans son cœur, puis il ferma la porte. Noël commençait. »
9 Ne pleure pas Marie, Jacqueline Ghio-Gervais, Eliane
10 Ciel, de M.L. Bergassolli, Jean-Luc
Hélène Maxime « Noël au balcon, Pâques au tison ».
11 L’oubli, M.L. Bergassoli, Viviane
12 Inquiètude, de P.Géraldy, Dany
13 Ne sois pas trop intelligent , Jean Cocteau, Eliane
MA.LOU Maxime « On dit que le jeunesse ne croit plus à rien, quelle tristesse… Et si un jour le Père Noël ne croyait plus aux enfants ? »
14 Flocon de neige , P.Chaponniere, Dany
15 A l’opéra , Jacqueline Ghio-Gervais, Viviane et Eliane
16 Morte saison, M.L.Bergassoli, Jacqueline
ELIANE Maxime « A Noël je n’ai pas plus envie de roses que je ne voudrais de roses au printemps. J’aime chaque saison pour ce qu’elle apporte. »
17 Passé simple, M.L.Bergassoli, Lili
18 J’aime le premier frisson d’hiver, Musset, Albert
HELENE Maxime « Noël n’est pas un jour, ni une saison, c’est un état d’esprit »
19 Le mot, V.Hugo, Jean-Luc
20 A peine, Hélène
LILI Maxime « Un homme n’est jamais si grand que lorsqu’il est à genoux pour aider un enfant »
21 L’hiver, Jacqueline Ghio-Gervais, Christiane
22 Le réveillon de Maupassant, par Jean-Luc. et Jacqueline
DANY Maxime « Quand on a bonne conscience, c’est Noël en permanence. »
23 Nous avons arrêté le temps, M.L.Bergassoli, Viviane
24 L’étoile et les anges, Ma.Lou
CHRISTIANE Maxime « J’ai tendu des cordes de clocher à cllocher, des guirlandes de fenêtre à fenêtre, des chaînes d’or d’étoile à étoile et je danse… »
25 Petit matin, C.Roy , Jean-Luc
26 Il y a quelque part, M.L.Bergassoli, Hélène
VIVIANE Maxime « Dès que l’adulte tue le mythe de l’existence du Père Noël, il oublie le miracle du vrai partage qui existe dans le cœur de l’enfant ».
27 Au bout des faubourgs, Marie Noël, Jacqueline
28 La berceuse de la mère Dieu, Marie Noel, Eliane
29 Le repos en Egypte, A. Samain, Albert
30 FINAL : La dernière visiteuse, J. et J. Tharaud, par Lili, Ma.Lou et Hélène.
Championnat d’orthographe 2022


Ce samedi 19 novembre, au C.M.A. de la Valbarelle à Marseille 13011, une soixantaine, « d’accros » à notre langue, ont retrouvé le chemin de l’école !
L’exercice proposé par notre association leur a permis de renouer, une fois de plus, avec les bizarreries de nos règles grammaticales. Que ne supporterait-on pas, me direz-vous, pour être hissé au rang de lauréat !

Après l’effort, oublié le casse-tête des substantifs bizarroïdes, et autres difficultés, un goûter très apprécié a réconforté comme il se doit, ces « friands de textes tarabiscotés ».
Neuf lauréats récompensés ont apprécié les lots offerts : une tablette et une coupe, un téléphone portable et une coupe, une montre connectée et une coupe, un poste radio lecteur CD et une coupe , 5 ouvrages dédicacés de Mme GHIO-GERVAIS : « Anthologie de poésie française, tome IV ». et cinq médailles.
Tout s’est passé dans la bonne humeur et l’attente de la nouvelle rencontre ! « Serait-ce là, la magie de la dictée ? »


VISITE de la GROTTE COSQUER
MARDI 15 NOVEMBRE 2022



Grandes étapes de la découverte
La grotte Cosquer se trouve dans le 9ème arrondissement de Marseille dans le parc des Calanques, à l’extrémité du cap Morgiou.
Sous 37 mètres, Henri Cosquer, l’homme aux dix mille plongées, explore à l’aveugle, une galerie longue de 150mètres.
La découverte remonte au milieu des années 1980 mais le plongeur attendra 1991 pour la déclarer officiellement, à la suite d’un drame où trois plongeurs ont trouvé la mort dans le boyau qui mène à la grotte.
La grotte relève du Paléolithique supérieur comme le prouvent les premières datations au carbone 14 réalisées sur des échantillons de charbons
Ce patrimoine unique est menacé de disparition.
La France a beau être le pays qui concentre le plus grand nombre de grottes ornées au monde, aucune n’avait encore été découverte à l’est du Rhône, en Provence, ce qui a conduit des préhistoriens à douter de son authenticité pendant plusieurs mois. Le doute levé, plusieurs campagnes de fouille et de conservation s’organisent en 1992 et 1994, auxquelles s’associe le préhistorien et spécialiste d’art pariétal, Jean Clottes. Des travaux d’aménagement et d’autres campagnes suivront. La restitution de la grotte, plus de trente ans après sa découverte, marque la fin d’un cycle mais pas celles des découvertes. Elle nous réserve certainement encore des surprises.
Périodes préhistoriques de la fréquentation de la grotte
Avec une quarantaine de datations réalisées, la grotte Cosquer est sans doute – avec Chauvet – une des grottes ornées les mieux datées au monde grâce aux nombreux résidus de charbon qui y ont été prélevés. Elle a été fréquentée pendant plusieurs millénaires, dans une fourchette située entre 27 000 ans et 14 000 ans avant notre ère.
Cette longue période correspond à deux grandes cultures paléolithiques identifiées par les préhistoriens : le Gravettien et l’Épigravettien.
(Gravettien : nom qui vient du site de la Gravette en Dordogne)
Les hommes, femmes et enfants dont on trouve les traces de mains dans la grotte sont des sapiens-sapiens, autrement dit des gens qui ressemblent en tout point aux humains que nous sommes.
Les hommes et femmes préhistoriques n’habitaient pas à l’intérieur des grottes. Ils étaient à proximité de l’entrée, sous abri, oui, ou en plein air mais jamais en profondeur.


Environnement et paysages dans lesquels évoluaient ces hommes
L’entrée de la grotte Cosquer est située aujourd’hui sous la mer, ce qui n’était pas le cas il y a 30 000 ans. Le niveau de la mer se trouvait 120-130 mètres plus bas qu’aujourd’hui et il fallait parcourir de 6 à 10 kilomètres pour rejoindre le littoral depuis la grotte.
Cosquer n’est donc pas une grotte littorale stricto sensu même si l’on y trouve des représentations d’animaux marins, tels que le phoque-moine et le grand pingouin.
Autour de la grotte, il faut s’imaginer un espace très ouvert, de type steppique, avec à la fois le massif escarpé des calanques et devant, une grande plaine avec des bosquets d’arbustes comme des genévriers, des collines, des vallées avec des pins sylvestres. C’est une espèce d’arbres dont les charbons ont été identifiés à la fois comme ayant servi à l’éclairage dans la cavité et comme composants des aplats enduits noirs sur les parois.
Nous sommes au cœur du dernier maximum glaciaire, la période la plus froide des de ces vingt derniers millénaires. Le climat est celui de l’Islande actuelle : étés courts et hivers très rigoureux. Ce qui explique la présence de certaines espèces animales.
Avec plus de 230 figures animales, les parois offrent un spectacle d’une grande diversité…
Les espèces représentées (une douzaine en tout) sont celles que l’on trouve dans d’autres grottes préhistoriques : chevaux, bovidés tels que des bisons, cervidés, bouquetins et chamois.
Présents en grand nombre, les chevaux ressemblent à des chevaux de Przewalski, trapus et courts au garrot.
Cosquer contient cependant quelques éléments très originaux comme les animaux marins (pingouins, phoques) mais également la représentation d’antilopes saïgas, animal en voie de disparition qui vit aujourd’hui dans les steppes d’Asie centrale, au Kazakhstan par exemple.
Parmi les cervidés représentés on trouve un mégacéros, animal très spectaculaire dont les bois pouvaient atteindre trois mètres de haut. Ainsi que des animaux qui restent encore indéterminés. Plusieurs de ces espèces ont aujourd’hui complètement disparu de la Méditerranée comme les félins, le grand pingouin, l’antilope saïga ou encore le bison.
Les artistes préhistoriques dessinent et peignent des animaux mais, hormis les mains, rarement des humains. Cosquer, de ce point de vue, ne fait guère exception.


Signification des mains en négatif
L’artiste apposait sa main sur la paroi et soufflait de l’argile tout autour, comme avec un pochoir, laissant ainsi apparaître sa main. D’où l’expression de mains «en négatif».
Des mains d’hommes, de femmes, d’enfants : l’intégralité d’un groupe humain a fréquenté Cosquer.
Ce qui n’est guère étonnant si l’on songe à la logistique et à l’organisation nécessaires pour atteindre la cavité et y réaliser les peintures : il fallait beaucoup de bras ! Mais ce n’est certainement pas la seule raison… La présence de mains en négatif n’est pas une caractéristique propre à Cosquer. On peut même parler de comportement propre à la culture gravettienne en Europe. La grotte de Gargas notamment, dans les Hautes-Pyrénées, en compte plusieurs centaines ; à Pech Merle dans le Lot, ou à Chauvet en Ardèche également.
À Cosquer, certaines de ces mains ont des doigts incomplets, des phalanges en moins. On peut imaginer des mains mutilées, blessées mais l’hypothèse la plus solide est que ces mains traduisent une sorte de code, un langage de communication entre chasseurs-cueilleurs comme l’utilisaient encore il n’y a pas si longtemps les Indiens d’Amérique du Nord. Mais cette hypothèse n’est pas vérifiée.
Fonctions et usages de la grotte
Il est très probable que la grotte ait eu plusieurs fonctions durant la très longue durée de sa fréquentation. Lieu de rituel ? Espace où hommes et femmes préhistoriques se racontaient et représentaient des mythes ? Que signifient les dessins géométriques qui couvrent certaines parois, une étrangeté qui n’est pas spécifique à Cosquer ? Il reste des choses à découvrir.
On ne connaît pour l’instant cette cavité ornée que de manière globale.
En effet cette grotte ne se résume pas à des parois peintes, qui en sont la partie la plus spectaculaire. Ce sont aussi des sols, des foyers d’éclairage, des traces d’activité de toutes sortes. De nombreux prélèvements ont été réalisés. Parmi eux : une pâte calcaire. Quel était l’usage par les groupes humains préhistoriques de cette pâte calcaire ?
Les scientifiques vont également également travailler sur les silex découverts dans la grotte et tenter de découvrir pour quels usages ils ont été taillés.


Une course contre la montre s’engage
L’eau monte, la grotte est menacée, sa disparition est programmée. D’ores et déjà, 4/5e de la grotte sont immergés. Les scientifiques vont établir une stratégie de travail qui tiendra compte de la montée des eaux.
Malheureusement les dégâts provoqués par le réchauffement climatique sont très visibles dans la grotte.
Questions clés auxquelles la prochaine campagne va tenter de répondre
Une des premières questions porte sur la chronologie de fréquentation de la cavité. Est-elle bien cernée ?
Il n’est pas impossible que des éléments plus anciens soient présents dans la grotte. Le boyau emprunté pour y pénétrer n’a peut-être pas été accessible tout le temps.
Les scientifiques chercheront comment s’est formée la grotte dans le massif des Calanques et comment elle a évolué jusqu’à aujourd’hui
C’est une vraie enquête interdisciplinaire qui va être menée avec le soutien du ministère de la culture.


Danièle C.
Si vous n'avez pas pu assister aux conférences ou à l'une d'elles, en voici les enregistrements illustrés par les diaporamas et les vidéos qui ont été projetés :
[ Pour démarrer, cliquez sur la petite flèche en bas à gauche - Pour voir plein écran, cliquez sur le petit rectangle en bas à droite - Vous pouvez mettre en pause et régler le volume du son - Pour avancer plus loin ou revenir en arrière, servez-vous de la barre de progression au bas de la vidéo.]
Première partie
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Deuxième partie
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Excursion à Arles
15 septembre 2022
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Toutes les photos de cette journée
Belle journée qui a commencé par la visite du Museon Arlaten (en provençal) ou Musée Provençal. Il nous raconte la vie de cette région, du 18e siècle à nos jours, dans un écrin exceptionnel. Il a été inauguré par Frédéric Mistral en 1899 et rénové récemment.



On a pu y admirer des reconstitutions de scènes de la vie quotidienne, des tenues vestimentaires, des coiffes... du mobilier artisanal, de la vaisselle... des photos, des textes et chansons écrits en provençal. Nous étions enchantés.
Le bus nous a ensuite conduit au restaurant : « La Brasserie des Ateliers ». On nous y servit un succulent repas, avec bien sûr de la gardiane de taureau .
La visite de la Tour Luma imaginée par Franck Gehry a été une découverte architecturale avec sa façade torsadée ornée de briques en acier inoxydable. Les variations lumineuses du ciel lui confèrent un aspect changeant. Sa forme et sa structure rappellent les paysages rocailleux des Alpilles.




À chaque étage de vastes espaces sont accessibles par des escaliers en spirale magnifiques. Entre le premier et le rez-de-chaussée un « toboggan » invite les visiteurs à un voyage. Certaines adhérentes ne se sont pas fait prier pour effectuer une ou deux glissades .
De la terrasse du 9e étage on profite d'une vue exceptionnelle sur la ville d'Arles et sur les Alpilles. On y a même aperçu le mont Ventoux.
Au 8e étage, la lumière extérieure est filtrée par des rideaux métalliques. De même des rideaux partagent l'espace en plusieurs zones.
Avant de reprendre le bus, certains sont allés se désaltérer et d’autres visiter le Parc des Ateliers.
Vraiment de l'avis de tous, cette journée a été une réussite.

Janine P.
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