Une Journée en Camargue
aux Saintes Maries de La Mer
Quelle belle idée !




Le jeudi 12 octobre à 7h45 précises, 38 personnes sont dans le car prêtes pour vivre une aventure camarguaise.
Arrivée aux Saintes à 10h15.




Nous embarquons sur le bateau « Le Camargue » pour remonter le Petit Rhône. Nous sortons du port et longeons la côte : la mer est calme, le temps couvert lui donne de jolies couleurs, le guide attire notre attention sur la plage de sable protégée par des enrochements. Nous arrivons à l’embouchure appelée la passe ou la barre. Le Petit-Rhône est l'un des deux bras du delta du Rhône, qui marque la limite Ouest de la Camargue et du delta du Rhône. Il mesure 52km. , il sépare symboliquement la Petite Camargue de la Camargue .




On y pêche deux catégories de poissons : ceux d’eau douce et ceux d’eau de mer.
Notre attention est vite attirée par des cygnes tuberculés, par des aigrettes garzettes, des canards verts, le héron cendré, le grand cormoran et les gabians.


Nous longeons des cabanons de pêcheurs avec les carrelets, grands filets de pêche. Puis nous avons rendez-vous avec le gardian qui arrive avec ses chevaux blancs et ses taureaux. Le taureau camarguais est plus petit que le taureau espagnol, a des grandes cornes et est élevé uniquement pour la course camarguaise.




Au niveau flore : les tamaris, les joncs et la salicorne se partagent le terrain.
Avant le retour nous voyons Le bac du Sauvage qui est un bac à câble qui relie les deux rives du Petit-Rhône. Il est situé à 6,5 km des Saintes-Maries-de-la-Mer et de la Méditerranée. Il y a une traversée toutes les 30 min. Il peut transporter 8 voitures et 30 passagers. La particularité de ce bac est de transporter souvent des chevaux qui font la traversée (environ 5 minutes) en même temps que les voitures.
Nous apercevons la manade Raynaud qui compte 250 bovins sur 1000 ha et est le plus ancien élevage de taureaux camarguais.
Sur le retour nous longeons des rizières, nous apercevons un grand rapace « un balbuzard pêcheur », des cigognes, une grande aigrette au bec jaune et des grues cendrées et quelques taureaux et chevaux.




La tête remplie de toutes ces belles rencontres nous accostons et nous nous dirigeons vers le restaurant « L’Amirauté » où nous avons dégusté une soupe de poissons, la traditionnelle gardiane de taureau et une tarte aux pommes.


14h30 : c’est l’heure du petit train dont le parcours évoque l’histoire et les traditions des Saintes Maries de La mer :


La tradition raconte que deux sœurs Marie-Jacobé et Marie-Salomé débarquèrent, par miracle, sur la plage des Saintes. Elles venaient de Palestine à bord d'une embarcation précaire, en compagnie de proches du Christ. Après une vie bienfaisante, elles reçurent les sacrements du premier évêque d'Arles : Saint-Trophime.
Le rond-point des gardians personnages clés de la Camargue.
La place des gitans avec l’évocation de Ste Sara. La tradition gitane se souvient que lors des migrations qui conduisirent les gitans des pays de l'est vers l'océan, une femme à la peau noire les aurait guidés au milieu des embûches du voyage. Les gitans identifient cette héroïne mythique à Sara, devenue leur grande patronne qui est adorée chaque 24 mai.
Les festivités se déroulent sur deux jours, les 24 et 25 mai, dont la deuxième journée est consacrée aux deux Saintes.
Le rond- point des pêcheurs
La statue de Mireille : évoquant Frédéric Mistral.
Nous quittons le village pour retrouver les taureaux et un peu plus loin une petite pause pour caresser les frères de Crin Blanc.

Nous observons les cabanes des gardians orientées sud avec la croix sur le toit qui servait d’amarrage en cas de vent violent.

Retour aux Saintes Maries en écoutant l’histoire de l’église.
Visite de l’ESPACE MUSÉAL DES SAINTES-MARIES-DE-LA-MER :


Nous quittons le train pour Le nouveau musée qui a ouvert au public le 13 juillet 2022. Nous découvrons le passé maritime riche des Saintes -Maries où Etrusques, Grecs, Massaliotes, Normands ou Sarrasins se sont croisés. Une toute nouvelle exposition archéologique est valorisée par notre guide.
Plus de cinq cents objets exposés nous amènent de la profondeur des eaux à la lumière des marais.
Nous découvrons la figure du Marquis de Baroncelli, fervent défenseur des traditions camarguaises et figure emblématique des Saintes-Maries-de-la-Maries.
Et puis nous retournons au car en promettant de revenir approfondir la visite de ce lieu.
Un grand Merci à Nouche pour avoir organisé cette belle journée.
Daniele P.