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Evènements remarquables

Championnat d'orthographe 2013

Toutes les photos en cliquant ici.

 DICTEE2013 10

Ce samedi 16 novembre 2013, dès 13h, les férus d’orthographe (59) qui s’étaient inscrits à notre troisième championnat, ont été reçus à la Maison de quartier le Florida, 1, Bd Auguste Comte, 13010 à Marseille afin de participer à cette épreuve.

Tout a été mis en œuvre pour bien les recevoir. A 14h, a débuté l’épreuve. Durant 40 minutes, ces amateurs de graphies ont planché sur le pluriel des mots composés, l’accord des participes passés des verbes pronominaux, etc… La bonne humeur étant de rigueur, malgré les difficultés de notre « chère langue française », l’après-midi s’est déroulé dans un climat bon enfant apprécié de tous.

Après lecture et relecture, les correcteurs ont souligné de rouge les erreurs afin de départager les concurrents pendant que ces derniers appréciaient la collation offerte par l’association.

Pour clôturer cet événement, la lauréate Mme Laure Véniel s’est vu offrir le 1er lot, un IPAD. Nous la félicitons vivement et l’invitons, l’an prochain, à rejoindre le groupe des correcteurs.

Puisque cet exercice plait, nous sommes bien décidés à le renouveler et vous proposerons en temps voulu un 4ème championnat.

Les lauréats  ,  Le texte de la dictée  ,  en cliquant sur les liens ou dans la suite de l'article.

La Présidente.

 LISTE DES LAUREATS 2013

La liste au format PDF en cliquant ici.

Mme Laure VENIEL        adhérente          un IPAD

Mme Nicole ROMAN           non adhérente   chèque de 170€

Mme Madeleine MASSIER adhérente         tablette de lecture

Mme M.Thérèse CHAYARD adhérente      chèque de 80€

Mme Jacline RIMMAUDO adhérente          chèque de 50€

M. Jean-Claude BENAMO adhérent          un Larousse

La correction était assurée par :

M. Georges DIMITRI       lauréat 2012


Mme Janine PAGES

Mme Danièle PIOLI

Mme Danièle ISAKOV

Mme Brigitte CHABAUD

Mme Claude GEORG

Professeurs des Ecoles.

TEXTE DE LA DICTEE

Au format PDF en cliquant ici 

 CHRONIQUE D’UN ETE.

Toujours à l’affût d’excentricités, cet été-là, mes adolescents ont proclamé bruyamment leur droit de veto. Hirsutes et débraillés, mes va-t-en guerre se sont insurgés à cor et à cri contre mon autorité. « Plus de devoirs de vacances ! » Bien que déboussolée, je suis parvenue à calmer leur inénarrable brouhaha et, à grand-peine, me ralliant à leurs desiderata bizarroïdes, ai reconnu que cette année serait placée sous les auspices de la liberté ! Au feu les blocs-notes, les pense-bêtes et autres porte-plume !

Désormais, nous ne nous entre-tuerons plus pour des graphies ambiguës. Nous ne dissèquerons plus le dictionnaire. A ces échalas dégingandés j’ai promis de ne plus nous entre-déchirer pour des questions grammaticales aux antipodes de leurs soucis. Qu’on me croie ou non, poussée par je ne sais quelle lâcheté ou remords bien répréhensibles, j’ai reconnu pêle-mêle que le virus de l’orthographe m’avait rendue irascible, quasi cruelle et occasionnellement colérique. Me plantant là, mes zigotos ravis ont foncé dare-dare vers le hangar où sont rangés les deux-roues. Un tantinet marrie, je me suis inclinée. Voyant mes projets s’en aller à vau-l’eau, j’ai remisé les pourquoi et les comment, et, faisant fi des idées reçues, ai décrété : « Nous allons vivre à l’heure sacro-sainte du vélo ! »

Durant trente-six jours, dès potron-jaquet, mes athlètes ont zigzagué à tout berzingue sur des routes sinueuses. Certes nos journées se sont avérées euphoriques alimentées de sprints démentiels, de bobos à panser, d’érythèmes cuisants. L’atmosphère s’est entachée de synovites, d’estafilades sanguinolentes. Que de douleurs aiguës ai-je dû apaiser au paracétamol ! Que d’ecchymoses badigeonnées d’arnica ! Et alors que je désespérais, l’échappatoire inattendue se profila. Des eaux torrentielles, qu’en mon for intérieur j’ai bénies, ont transmué le pays en cloaque innommable. Le ciel zébré d’éclairs, a refusé tout espoir d’évasion. La radio même a zézayé, glouglouté, inaudible. Alors ayant cru déceler sur les mines déconfites une pointe d’ennui sous-jacent, j’ai suggéré l’hypothétique idée de nous distraire. « Comment ?» s’est écrié le chœur de mes acolytes accablés.

« On pourrait faire une dictée ! ».                                     

                                                                                J.GHIO-GERVAIS